La France est connue depuis longtemps pour ses réglementations sévères, qu’il s’agisse de prévoir la fermeture de plusieurs magasins le dimanche ou d’autoriser les juges à opposer leur veto aux étiquettes des enfants. Parmi les plus obscures, l’entreprise de télévision du pays a été impliquée. Les chaînes nationales telles que TF1 et M6 ne sont pas en mesure de diffuser des films les mercredi, vendredi et samedi aux heures de grande écoute et ne peuvent diffuser de publicité pour les guides, les films ou les revenus dans les magasins. Et contrairement aux radiodiffuseurs de tous les autres marchés européens, conformément à Bank of America Merrill Lynch, ils ne sont même pas autorisés à personnaliser la publicité pour les spots ou les données démographiques de leurs téléspectateurs, programme de formation à l’ère du numérique électronique. Certaines lignes directrices ont été conçues en partie pour protéger les salles de cinéma françaises et maintenir les individus dans les salles de cinéma. L’animateur national du Festival de la vidéo de Cannes, connu pour ses films d’auteur de haut niveau, se targue de sa vision culturelle. D’autres restrictions visaient à renforcer les opérateurs de presse nationaux du pays. Le gouvernement d’Emmanuel Macron, président-directeur général, tiendra rapidement compte de la refonte des directives, qui remontent aux années 1980, alors que la France ne disposait que d’une demi-douzaine de chaînes de télévision, dont au moins trois détenues et exploitées en express. Les restrictions sont beaucoup moins appropriées étant donné que les radiodiffuseurs français sont en concurrence avec Yahoo et Google d’Alphabet Inc., Netflix Inc., ainsi qu’avec d’autres intrus numériques numériques, qui ne sont pas inclus dans les limites et possèdent des gains substantiels. Netflix a attiré plus de 5 millions de clients en moins de 5 ans après son introduction en France. «Ces règles archaïques ont eu pour objectif de protéger certaines de nos activités, comme le cinéma français», déclare Isabelle Vignon, chargée du marketing et des communications chez SNPTV, un syndicat de la publicité télévisée et du marketing. «Mais cela n’a aucun sens pour le moment. Les habitudes des consommateurs ont changé. »Les radiodiffuseurs pourraient voir un gain annuel d’environ 200 millions d’euros (224 millions de dollars) en recettes publicitaires supplémentaires pour les téléviseurs si une commercialisation particulière était autorisée, comme le soulignait une enquête demandée par SNPTV. Si la publicité vidéo et publicitaire avait été autorisée, 160 millions d’euros supplémentaires seront investis chaque année, selon Publicis Media. Cela pourrait augmenter les revenus globaux de l’entreprise, qui ont rapporté 3,43 milliards d’euros l’année dernière, de 11%. «Les radiodiffuseurs traditionnels considèrent qu’il s’agit d’une modernisation essentielle qui amoindrirait la discipline de jouissance avec les titans en ligne américains, car ces lecteurs numériques sont capables de faire de la promotion spécifique», déclare Philippe Nouchi, analyste en multimédia et publicité et marketing chez Publicis Multimedia. Les professionnels du multimédia ont indiqué combien ils pèsent pour relâcher les consignes. Il «représente une chance économique», Alain Weill, haut dirigeant de Altice European countries NV et fondateur de la chaîne de télévision BFM, publié dans un document blanc en juin. « Si elle est effectuée correctement », le changement permet aux radiodiffuseurs de se protéger eux-mêmes au sein d’un « marché entièrement bouleversé ». La mesure est désignée pour faire l’objet de discussions avec le gouvernement français à partir d’octobre puis au Parlement nouvel An. Un ultime passage pourrait avoir lieu d’ici à la fin de 2020. «Cette réforme offre le potentiel de devenir un grand bang pour votre secteur», affirme Adrien de Saint Hilaire, analyste à Merrill Lynch, de la Banque des États-Unis. «Mais tout est déterminé par le fait que cela se produise ou non, et dans quelle mesure.» Les discussions sur ce type de réformes sont en cours depuis au moins une décennie, affirme-t-il.