On the air

Le jour où j’ai projeté de sauter en parachute est parfaitement clair dans ma mémoire : c’était en regardant Point Break. Ce soir-là, devant ma télé, un peu comme Johnny Utah pour le surf, je me suis promis qu’un jour, je devrais moi aussi faire ce geste ahurissant consistant à sauter dans le vide. Ca m’aura pris quelques années pour concrétiser mon rêve, mais c’est finalement ce que j’ai fait dimanche dernier, avec un saut en parachute à Bondues. Bien entendu, depuis, mes amis voudraient savoir ce qu’on ressent là-haut. Seulement, ce n’est pas évident à décrire. Et je comprends mieux aujourd’hui pourquoi il y a si peu de récits sur ce thème. C’est assez indescriptible. Mais je voudrais tout de même essayer de débrouiller tout ça. La première chose qui m’a frappé, c’est que durant un saut, on ne tombe pas vraiment. L’air est d’une certaine manière un fluide, dont se servent les oiseaux. Du coup, une fois là-haut, saut en parachute on n’a donc à aucun moment l’impression de chute. On est poussé par un vent vertical, ce qui donne un peu l’impression d’être sur un coussin invisible. Attention, les sensations sont carrément grandioses. Mais elles sont en définitive assez différentes de ce à quoi je m’étais attendu. Ce qui prévaut, là-haut, ce n’est pas l’adrénaline que le sentiment de plénitude intense qui nous prend aux tripes. Dès la sortie de l’appareil, on se sent incroyablement libre, détaché des pressions de ce monde, comme la gravitation et autres choses insignifiantes. Si vous voulez effectuer un saut en parachute, c’est une chose qu’il vaut mieux savoir, car je peux vous dire que j’ai été assez surpris une fois là-haut ! Je vous mets en lien le prestataire par lequel je suis passé pour mon saut en parachute. Mais attention, il faut tout de même un certificat médical !